Industrie Hôtelière

Gestion des biodéchets et actions anti-gaspi : les approches gagnantes

Si jusqu’à présent, seuls les gros producteurs de biodéchets avaient une obligation de tri à la source et de valorisation, une large part des restaurants sera concernée à partir du 1er janvier 2016. Cette obligation concernera alors les établissements produisant plus de 10 tonnes par an de biodéchets, soit entre 180 à 240 repas par jour selon les données. Coup de projecteur sur les approches de valorisation qui se mettent en place. Comment optimiser le tri, la collecte et la valorisation des biodéchets ? Quelles solutions retenir ? Comment agir en amont pour limiter ces quantités de biodéchets ? Les CHR vont devoir sérieusement étudier le contenu de leurs poubelles et s’interroger pour mettre en place des approches efficaces. En effet, à partir de 2016, la législation prévoit pour les restaurants produisant plus de 10 tonnes de biodéchets par an issus de la préparation des repas et des retours d’assiette, une obligation de tri à la source et de valorisation, sous peine d’une amende pouvant atteindre 75 000 euros, voire d’un emprisonnement jusqu’à deux ans (lire Biodéchets en restauration).
De plus en plus de restaurateurs expérimentent ou développent des approches de gestion de leurs biodéchets, à l’instar de l’opération pilote menée auprès de 80 restaurateurs à Paris à l’initiative du Synhorcat ("Une opération pilote auprès de 80 restaurants parisiens" et "

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