Industrie Hôtelière

« On ne peut pas parler de vraies simplifications »

Autre établissement qui n’a pas ressenti le choc de simplification, La Régence à Lourdes, établissement deux étoiles de 34 chambres. « On ne peut pas parler de vraies simplifications même si des dispositifs comme la gestion des salaires par Tese – Titre emploi service entreprise –, sont plutôt positifs. Aujourd’hui, toutes les déclarations sont à effectuer par le biais d’Internet, ce qui nécessite une grande rigueur. En effet, si auparavant il était possible de remplir un formulaire papier sans forcément renseigner tous les points et sans que cela ne soit bloquant, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Au final, on peut même perdre plus de temps, explique Pascal Chardonnet, gérant de l’hôtel-restaurant La Régence. Tout ce qui peut nous permettre de passer plus de temps sur notre métier et moins sur les procédures administratives est positif mais encore faut-il que cela soit moins contraignant. » D’autant plus que les simplifications administratives peuvent s’accompagner de quelques couacs lors de leur mise en place. Par exemple, l’hôtel a été contraint il y a deux ans de repasser un moment aux formulaires papier concernant notamment la formation continue, les centres de formation étant alors mal référencés en ligne. Quelles sont les mesures qui pourraient apporter une vraie simplification administrative ? « Il faudrait une simplification basée sur un pourcentage unique de cotisations prélevé sur les salaires – un montant qui serait ensuite réparti entre les différents services, comme cela se pratique dans certains pays. »
L’hôtel

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