Industrie Hôtelière

Edito

La hausse des défaillances d’entreprises annoncée pour le 3e trimestre et  celle corollaire du taux de chômage indiquent que la reprise n’est toujours pas au rendez-vous. Les TPE de 1 à 2 salariés, qui représentent une grande partie de nos professionnels sont les plus touchées par la crise avec un taux de + 30 % de fermetures par rapport à la même période en 2013. Les secteurs les plus touchés sont la restauration et la construction.
D’abord inquiets, exaspérés puis en colère, les professionnels indépendants sont aujourd’hui en ébullition face à la dégradation de l’activité économique. Dans le Lot-et-Garonne, trois restaurateurs clament leur ras-le-bol fiscal et posent en slip dans un champ de blé. En Charente, commerçants et restaurateurs répondent à l’appel de Philippe Lhomme, le président de CPIH 16 et manifestent, eux aussi en slip, devant le centre des impôts. Puis c’est au tour d’une jeune restauratrice lorraine qui décide de faire une marche vers Paris pour sensibiliser les pouvoirs publics à la détresse des petits entrepreneurs.
Faudra-t-il aller plus loin pour se faire entendre ?
Le désarroi de notre secteur est aggravé par un système de formation trop complexe, en décalage avec les attentes des entreprises. Celles-ci voient trop souvent arriver dans leurs rangs des jeunes malheureusement mal préparés aux contraintes du métier et quittant leur emploi au bout de quelques semaines. L’avenir de notre profession passe par la formation des jeunes. Nous entendons être sur ce

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