Industrie Hôtelière

Dépasser le tourisme d’affaires

L’eau verte du Canal du Midi, la brique rouge des Minimes, l’église Saint-Sernin, fleur de corail que le soleil arrose… Le Toulouse de Claude Nougaro reste le même : rose sur ses murs de briques et rouge et noir dans l’âme, couleurs de cette ville de rugby. La quatrième ville de France aux 100 000 étudiants révèle un patrimoine historique et culturel séduisant : musée des Augustins, basilique Saint-Sernin, couvent des Jacobins, cathédrale Saint-Etienne, berges de la Garonne, Hôtel d’Assézat sont autant de lieux empreints d’Histoire qui méritent qu’on y arrête ses pas, tout comme la place du Capitole. Toulouse, c’est donc aussi des monuments et des musées à visiter et non pas que des sites industriels. Airbus et l’Aérospatiale font partie intégrante de la ville et participent du dynamisme de celle-ci. Les hôteliers en sont bien cons- cients puisqu’ils en vivent mais ils souhaiteraient quand même une amélioration de l’image de Toulouse, qu’un travail soit effectué pour mieux vendre la destination les fins de semaine et en période de vacances. Tout le monde ou presque s’accorde à dire que le budget de l’Office de Tourisme de la quatrième ville de France est trop serré : il s’élève en 2003 à 1 085 379 euros. Madame Pistre, Présidente de l’hôtellerie familiale au sein de l’Union des Métiers de l’Industrie Hôtelière,

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