Industrie Hôtelière

Apprentissage : Les attentes de la profession

Ala question : «Qu’attendez-vous de la réforme sur l’apprentissage ?», Michel Bedu donne une réponse bien pessimiste : «Vous savez, on nous la fait miroiter depuis tellement longtemps que nous n’en attendons finalement plus grand chose». Le Président du FAFIH (Fonds d’assurance formation de l’industrie hôtelière) s’explique : «On nous promettait déjà une réforme de l’apprentissage sous le gouvernement Jospin et pour l’instant rien n’a encore été concrétisé. En outre, les résultats des élections régionales ne risquent pas de nous aider. Alors…» Quant au texte préparé par l’équipe de Renaud Dutreil, Michel Bedu, comme d’autres professionnels, n’hésitent pas à dire qu’ils n’y voient aucun changement en profondeur et qu’il ne s’agit que d’un «changement de papier peint».

La situation de l’apprentissage en France est pourtant préoccupante. Il existe 192 Centres de formation des apprentis (CFA) qui ont accueilli 30 318 apprentis pour l’année scolaire 2002-2003, soit 6,6 % de moins qu’en 2001-2002. Cette baisse est constante depuis plusieurs années déjà : entre 2000-2001 et 2001-2002, on notait un fléchissement de 8,1 %, de 4,8 % entre 1999-2000 et 2000-2001 et de 2,6 % de 1998-1999 à 1999-2000. Le FAFIH enregistre une baisse annuelle moyenne de 5 à 6 %.

Actuellement, le texte de réforme qui devait constituer un volet du projet de loi sur la mobilisation pour l’emploi et être examiné par le Parlement avant

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