Après un examen complet de la situation des discothèques en France et une exposition de l’ensemble des difficultés recensées par les organisations professionnelles, le ministre délégué en charge des TPE / PME Alain Griset s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que chaque exploitant puisse bénéficier des mesures négociées le 23 juillet dernier.
Un nouveau décret paraitra, gommant tous les blocages relevés et précisant un accès au fonds de solidarité volet 1 / volet 2 « pour tous, sans interprétations discriminantes ». De quoi neutraliser les problèmes liés à la trésorerie.
La réouverture des établissements n’étant toujours pas d’actualité, ni même envisageable à court terme, seule la poursuite de la prise en charge financière des frais fixes des professionnels pouvait répondre à la situation, soulignait le GNI.
Aussi, selon le ministre, « à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles » : « zéro recette, zéro dépense » et ce, dans la limite de 15 000 euros par mois et par établissement.
Les TNS feront toutefois l’objet d’une étude plus approfondie à la fois juridiquement et financièrement parlant, tout comme la question des loyers et de la clause résolutoire que le bailleur peut activer.
En conclusion, la négociation portant sur la prise en charge des frais fixes jusqu’à la réouverture en intégrant la rémunération des dirigeants, va se prolonger une fois l’application des mesures obtenues le 23 juillet. Alain Griset s’est prononcé en faveur d’un accord contractuel entre les organisations syndicales représentatives et le Gouvernement sur l’avenir de la profession et la prise en charge financière des frais fixes jusqu’à la réouverture. Et pour ceux qui en feraient la demande, un accompagnement pour la transformation « discothèque » en activité « bar » pourra être examinée.