Les hôteliers et restaurateurs de l’hexagone représentés par l’Umih ont récemment interpellé le gouvernement sur les conséquences de l’arrêté qui a institué en juillet 2015 la suppression des préenseignes dérogatoires en dehors des agglomérations et dans les villes de moins de 10.000 habitants.
Pour les professionnels du secteur des HCR, la suppression des préenseignes indiquant la proximité d’un commerce, en zone rurale, entraînent selon eux des pertes de chiffre d’affaires "pouvant aller jusqu’à 50%".
Ils demandent "comme c’est aujourd’hui le cas pour les activités de fabrication ou de vente de produits du terroir, l’autorisation d’utiliser des préenseignes dérogatoires pour se signaler".
L’Association des maires ruraux de France (AMRF) qui soutient la profession rappelle que la signalisation des restaurants et des hôtels participe à l’attractivité touristique et au développement des territoires en milieu de ruralité. "Ce n’est pas acceptable. Le commerce de proximité doit être soutenu et pour cela visible et accessible", indique Vanik Berberian, président de l’AMRF.
L’Umih qui demande le rétablissement des préenseignes dérogatoires pour les cafés, hôtels, restaurants en zone rurale, appelle les parlementaires à se saisir du sujet pour revenir sur cette interdiction.
2 mars 2018